1. Il ne peut pas être en stress post-traumatique, la situation n’était pas si grave que ça!
Le stress post-traumatique peut se développer même après un événement qui se termine relativement bien (c’est-à-dire une absence de blessés ou de morts). En fait, les études démontrent que la sévérité du trauma (mesurée par la perception de menace à la vie) est un facteur de risque pour le développement du stress post-traumatique. Ainsi, une personne qui a ressenti pendant un instant que sa vie était menacée, peu importe si elle l’était vraiment ou non, a plus de risque de développer un stress post-traumatique qu’une personne qui ne l’aurait pas ressenti. Un trauma est considéré sévère lorsqu’il y a perception de danger et c’est l’un des facteurs de risque déterminant dans le développement du stress post-traumatique. Par ailleurs, certains événements laissent plus de traces parce qu’un élément présent dans la situation fait écho à la situation personnelle du chauffeur. Par exemple, un chauffeur pourrait être davantage bouleversé en étant témoin d’un accident automobile mortel impliquant des adolescents si ce chauffeur a des enfants du même âge.