L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé psychologique comme un « état de bien-être mental qui nous permet d’affronter les sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté. » (La santé mentale : renforcer notre action, OMS). Ainsi, être en bonne santé psychologique ne consiste pas uniquement en l’absence de maladie.
La littérature scientifique indique clairement qu’il existe des liens étroits entre certaines dimensions du travail et la santé psychologique. Le bien-être du personnel peut être impacté positivement ou négativement par des facteurs psychosociaux du travail. Parmi les facteurs bien documentés se trouvent :
- La charge de travail
- La reconnaissance au travail
- Le soutien social (supérieur immédiat et collègues)
- L’autonomie décisionnelle au travail
L’APSAM a développé des pages Web spécifiques à ces facteurs. N’hésitez pas à vous y référer.
Deux autres pages sont également d’intérêt : Violence en milieu de travail et Stress post-traumatique.
Une exposition à des facteurs psychosociaux négatifs, appelés risques psychosociaux du travail (RPS), peut entraîner une atteinte à la santé psychologique et physique. Les RPS se définissent comme « des facteurs qui sont liés à l’organisation du travail, aux pratiques de gestion, aux conditions d’emploi et aux relations sociales et qui augmentent la probabilité d’engendrer des effets néfastes sur la santé physique et psychologique des personnes exposées » (Risques psychosociaux du travail, INSPQ). La surcharge de travail, le manque de soutien du supérieur immédiat tout comme le harcèlement psychologique en sont des exemples.
En contrepartie, la présence de facteurs psychosociaux positifs dans le milieu de travail peut avoir un effet protecteur sur la santé psychologique. Pensons notamment au fait d'avoir de la reconnaissance et de l'autonomie dans son travail.
Pour avoir un milieu de travail sain, il faut donc chercher à éliminer, ou du moins réduire, les RPS et à renforcer les facteurs de protection.
Pour en apprendre davantage sur les RPS, consultez les références suivantes :
- Le thème Santé psychologique (CNESST)
- La page Risques psychosociaux du travail (INSPQ)
- Le Bulletin info-RPS (INSPQ)
Il existe plusieurs bonnes raisons d'agir en santé psychologique, notamment :
- La prévention des conséquences individuelles de l'exposition aux RPS
- La prévention des impacts organisationnels liés à la non-santé
- La rentabilité des interventions en santé psychologique
- Le respect des responsabilités légales
La prévention des conséquences individuelles de l'exposition aux RPS
Tel que mentionné, l’exposition à un ou plusieurs RPS peut entraîner des risques plus élevés d’atteintes à la santé psychologique et physique. Parmi les conséquences possibles de cette exposition :
- vivre différentes réactions de stress
- éprouver de la détresse psychologique
- développer un trouble musculosquelettique
- être atteint d’une maladie cardiovasculaire
- avoir un accident du travail.
À ce sujet, une récente publication de l’INSPQ indique que plus de la moitié des travailleuses (58 %) et des travailleurs (65 %) ayant une détresse psychologique élevée associent leurs symptômes à leur travail (Les déterminants de la détresse psychologique élevée liée au travail : résultats de l’Enquête québécoise sur la santé de la population, 2014-2015).
Les impacts de l’exposition aux RPS sont modulés en fonction de la durée et de l’intensité de celle-ci. Toujours selon la précédente étude, la probabilité d’éprouver une détresse psychologique élevée est nettement plus importante lorsqu’une personne est exposée à plusieurs RPS dans son milieu de travail.
La prévention des impacts organisationnels liés à la non-santé
Par ailleurs, ces conséquences individuelles peuvent avoir des impacts organisationnels comme une augmentation de l’absentéisme ou du présentéisme, une altération du climat de travail, un taux de roulement accru ou une baisse de productivité.
Près de 500 000 Canadiens s’absentent du travail chaque semaine pour des problèmes de santé psychologique (Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, Commission de la santé mentale du Canada; Semaine de la santé mentale 2023 : état des lieux, Carrefour RH). Ces absences coûtent deux fois plus cher que celles occasionnées par un problème de santé physique (Examining the comparative incidence and costs of physical and mental health-related disabilities in an employed population, Journal of Occupational and Environmental Medicine, vol. 52, no 7, 2010). Les coûts associés aux problèmes de santé psychologique et leurs impacts sur la productivité sont donc importants pour les organisations. Plus précisément, ils représenteraient près de 17 % de la masse salariale au Canada (Les investissements dans la santé des employés génèrent une plus grande productivité, Tower Watson).
La rentabilité des interventions en santé psychologique
La mise en place de mesures de prévention efficaces en santé psychologique permet de réaliser des économies considérables. En effet, un récent rapport de Deloitte Canada (Les programmes de santé mentale en milieu de travail : une valeur ajoutée pour les employés et les employeurs, 2019) confirme que les interventions en santé psychologique au travail constituent un investissement plutôt qu’un coût puisqu’elles génèrent un rendement positif. De telles interventions permettent également de réduire les coûts humains associés à la non-santé.
Le respect des responsabilités légales
Depuis l’entrée en vigueur, le 6 octobre 2021, de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, il est expressément prévu ce qui suit :
Obligations – Employeur | Obligations – Travailleur |
---|---|
Prendre les mesures nécessaires pour protéger l’intégrité psychique du travailleur (art. 51 LSST) | Prendre les mesures nécessaires pour protéger son intégrité psychique et veiller à ne pas mettre celle des autres en danger (art. 49 par. 3 LSST) |
Prendre les mesures pour assurer la protection du travailleur exposé sur les lieux de travail à une situation de violence physique ou psychologique, incluant la violence conjugale, familiale ou à caractère sexuel (art. 51 par. 16 LSST) |
En somme, la mise en œuvre d’actions efficaces pour éliminer ou réduire l’exposition aux RPS présents dans le milieu de travail comporte de nombreux avantages tels que l’amélioration du bien-être et de la satisfaction au travail, l’augmentation de l’attractivité et de la rétention d’employés qualifiés ainsi que la diminution des coûts. Le respect des obligations légales est un autre argument qui soutient l’importance d’agir en prévention.
Références :
En santé psychologique, comme pour toute problématique en santé et sécurité au travail (SST), il est primordial d’identifier d’abord les problèmes réels pour être en mesure de mettre en œuvre des solutions adaptées et donc plus efficaces. Suivre la démarche préventive est une bonne manière d’y arriver.
Cette démarche comporte différentes étapes soit :
Des explications et des outils pour chacune de ces étapes sont fournis dans les prochaines sections. Les documents répertoriés ayant une portée plus générale sont, quant à eux, listés ci-dessous.
- La santé psychologique au travail : éléments essentiels d'une démarche de prévention (ASSTSAS)
- Guide pour une démarche stratégique de prévention des problèmes de santé psychologique au travail (CGSST et IRSST)
- Santé psychologique au travail : une démarche structurée pour mieux gérer l’action (APSAM)
- La santé psychologique au travail : guide pour aider les comités de santé et de sécurité et les mécanismes de participation du secteur de l'Administration provinciale à jouer leur rôle dans la prévention des problèmes de santé psychologique au travail (APSSAP)
- Le Carrefour de la prévention organisationnelle notamment le document Démarche préventive organisationnelle en santé mentale en temps normal et en temps d’urgence sanitaire (INSPQ)
1. Préparation
Au moment d’entreprendre une démarche de prévention en santé psychologique, il faut d’abord se questionner sur différents éléments et veiller à mettre en place les conditions favorables à sa réussite dont :
- L’engagement de la direction, laquelle doit se traduire par des actions concrètes. En effet, conduire une telle démarche demande des ressources (ex : temps, ressources humaines, budget) lesquelles doivent être planifiées dès le début du projet. L’appui du syndicat doit aussi être confirmé
- La priorité accordée à ce dossier (ex. : s’agit-il d’une priorité organisationnelle?)
- Le contexte organisationnel actuel (ex. : est-ce que ce contexte est favorable à une telle démarche?)
- La désignation d’un responsable de la démarche
- La mise sur pied d’un comité paritaire de travail et l'engagement de ses membres
- Les canaux et les moyens de communication à privilégier
Comment obtenir l’engagement? |
Dresser un portait sommaire de la situation en santé psychologique dans l’organisation. Pour ce faire, des indicateurs organisationnels (ex. : taux d’absentéisme, données d’invalidité, données issues du PAE) et des statistiques plus générales sur la santé psychologique peuvent être utilisées. Expliquer les avantages d’agir en prévention. Présenter les composantes d’un programme favorisant la santé psychologique au travail (ex. : prévention primaire, secondaire et tertiaire). Décrire concrètement ce qu’implique une démarche de prévention en santé psychologique : étapes à réaliser, ressources nécessaires, leviers et obstacles possibles, etc. |
L’APSAM a développé la Fiche Santé psychologique au travail : comprendre pour s’engager, à personnaliser, qui vise à vous soutenir pour obtenir cet engagement. Elle aborde différents éléments qui pourraient être présentés, par exemple, lors d’une rencontre d’information visant à convaincre les acteurs clés de votre organisation de l’importance d’agir en prévention (ex. : haute direction, direction de service, syndicat, comité de santé et de sécurité). Elle dresse aussi les grandes lignes de la marche à suivre pour prévenir les problèmes de santé psychologique au travail. Nous remercions les membres du comité de travail paritaire pour leur précieuse collaboration à la validation de cet outil.
Outils :
- La section Les éléments clés de la démarche de prévention du guide La santé psychologique au travail : éléments essentiels d'une démarche de prévention (ASSTSAS)
- Exemple de protocole d’entente pour un comité paritaire en santé psychologique (ASSTSAS)
- Pratiques de gestion favorisant la santé mentale au travail – Comment favoriser un bon climat de sécurité psychosocial? (INSPQ)
- Intervenir sur les risques psychosociaux du travail : leviers et stratégies de mobilisation (INSPQ)
2. Analyse de la situation
L’analyse de la situation vise à dresser un portrait de l’organisation, d’un service ou d’une équipe de travail au regard de la santé psychologique. Par exemple :
- Que révèle les indicateurs organisationnels disponibles (ex. : taux d’absentéisme, données d’assurance, nombre de consultations au PAE)?
- Quelles mesures ou pratiques favorables au bien-être sont déjà en place?
- Quels sont les RPS présents (ex. : surcharge de travail, manque de reconnaissance, faible soutien social)?
- Quels problèmes concrets en découlent (ex. : manque d'outils pour réaliser son travail, absence de possibilité d'avancement de carrière)?
- Quelles sont les priorités, notamment en fonction des besoins exprimés et des ressources disponibles?
À cette étape, il est important de consulter les parties prenantes, dont les travailleurs et les gestionnaires (ex. : entretiens de groupe, questionnaires) afin de cibler adéquatement leurs besoins et ainsi favoriser l’efficacité des solutions qui seront mises en œuvre.
Afin de vous aider à cette étape, l’APSAM a développé l’Outil d’autoévaluation : prévention en santé psychologique au travail. Ce dernier vise à vous permettre de faire le portrait organisationnel de votre prise en charge de la prévention en santé psychologique, notamment à l’égard des RPS, et de cibler les éléments sur lesquels vous pourriez travailler pour améliorer cette prise en charge. Nous remercions les membres du comité de travail paritaire pour leur précieuse collaboration à la validation de cet outil.
Outils :
- Registre de l'examen initial – Santé psychologique (ASSTSAS)
Ce document permet de dresser un portrait de ce qui existe ou non dans l'organisation en matière de santé psychologique. - Aide-mémoire pour l’identification des risques (APSAM)
Ce document, accessible sur notre page Analyse des tâches, dresse une liste non exhaustive des risques pouvant être présents dans le secteur municipal, dont les RPS. Des exemples de situations pouvant augmenter le risque d’exposition à ces RPS y sont notamment mentionnés. - Aide-mémoires sur les RPS (CNESST)
Des aide-mémoires qui visent à soutenir les milieux dans l’identification ainsi que dans la mise en place de mesures de prévention et de contrôle ont été publiés sur chaque page associée aux RPS ou facteurs de risques psychosociaux, sur le thème Santé psychologique de la CNESST. - Le tableau de la page 4 de la fiche Risques psychosociaux du travail : des risques à la santé mesurables et modifiables (INSPQ)
Cet outil permet une identification sommaire des RPS. - Recueil de fiches portant sur les indicateurs de la Grille d’identification de risques psychosociaux du travail (INSPQ)
La grille d’identification est un outil d’entrevue qui permet l’évaluation de différents indicateurs liés à la santé psychologique au travail. Pour utiliser cet outil, une formation en ligne doit être suivie. - Animation de rencontres d’évaluation des risques psychosociaux du travail (INSPQ)
- Annexe 1 – Cartographie des pratiques de gestion existantes et l’Annexe 2 – Grille des problèmes du Guide pour une démarche stratégique de prévention des problèmes de santé psychologique au travail (CGSST et IRSST)
- Étape 2 : identifier les facteurs de risque (Prévention de la violence interpersonnelle en milieu de travail)
Un outil simple pour aider à identifier les RPS est accessible sur cette page Web.
Enfin, il est important de retenir que l’analyse de la situation n’est pas une finalité en soi. L’implantation de solutions adaptées et le suivi de celles-ci sont essentiels pour obtenir des retombées dans le milieu de travail, et ainsi améliorer la santé psychologique.
3. Mesures préventives
Une fois le portrait de la situation complété, il faut identifier et choisir des solutions ainsi que planifier leur mise en application dans un plan d’action (solutions, étapes de réalisation, responsable et échéancier).
Lors de cette recherche de solutions, il est important :
- De considérer les pratiques déjà existantes dans l’organisation ou dans l'équipe qui sont favorables au bien-être du personnel. Au besoin, ces dernières peuvent être bonifiées avant d’implanter de nouvelles façons de faire.
- De ne pas limiter la réflexion à ce que l’organisation ou les gestionnaires peuvent faire pour agir sur les problèmes identifiés, mais considérer également les actions possibles par les autres acteurs impliqués (ex. : employés, équipe de travail, comité de santé et de sécurité, syndicat).
Les gestionnaires ont certes un rôle important à jouer pour favoriser la santé psychologique de leurs équipes. Néanmoins, l’organisation doit veiller à leur offrir les conditions gagnantes et les soutenir afin qu’ils puissent jouer ce rôle. Leur capacité à adopter des pratiques favorables au bien-être de leurs employés est aussi influencée par leur propre santé psychologique. À ce sujet, consultez l’article L’étude « Brocoli » pour connaître les pratiques de gestion favorables (ASSTSAS).
En santé psychologique, les idées de solutions sont généralement nombreuses. Il est alors opportun de se doter de certains critères afin de les évaluer, notamment :
L’efficacité préventive
Il existe trois niveaux de prévention en santé psychologique :
Niveaux | Objectifs | Exemples |
---|---|---|
Primaire | Élimination ou réduction des RPS |
|
Secondaire | Outiller les individus à gérer les conséquences d’une exposition aux RPS |
|
Tertiaire | Soutien aux travailleurs ayant ou ayant eu un problème de santé psychologique |
|
Il est important de retenir que les interventions de niveau primaire, qui visent l’élimination ou la réduction des RPS présents dans un milieu de travail, sont à privilégier puisqu’elles permettent d’obtenir des résultats plus efficaces et durables. Néanmoins, pour favoriser la santé psychologique au travail, il est aussi souhaitable d’implanter des mesures de prévention de niveau secondaire et tertiaire.
Les impacts
Une mesure peut impacter positivement ou négativement, entre autres, les autres facteurs psychosociaux (ex. : l'augmentation des rencontres d'équipe peut influencer la charge de travail) et la qualité du service à la clientèle. L’ensemble des conséquences doit être pris en compte dans le choix de la solution.
Il faut aussi considérer la durabilité des effets de la mesure dans le temps. En ce sens, la solution qui permet d'éliminer ou de réduire considérablement l’exposition au risque à long terme est à privilégier.
La faisabilité
La faisabilité s’évalue, entre autres, en termes de ressources temporelles, financières et humaines.
La facilité d’implantation
Certaines solutions sont plus simples à mettre en œuvre. Il faut les exploiter afin de démontrer que des actions concrètes sont posées rapidement. Cependant, il faut faire attention de ne pas éliminer d’emblée les solutions qui exigent plus d’efforts, mais plutôt considérer à quel moment et de quelle manière elles pourront être implantées.
Les coûts
Plusieurs bonnes pratiques en santé psychologique sont peu dispendieuses (ex. : faire part des bons coups réalisés lors d’une réunion, s’informer du bien-être des membres de son équipe). Néanmoins, les coûts liés à l’implantation et au maintien de la mesure sont à considérer.
En somme, dans le choix des solutions, il est important d’impliquer les différentes parties prenantes afin qu’elles puissent mettre à profit leurs connaissances et leurs expériences. Des mesures bien adaptées à la réalité de l’organisation demeurent un gage de succès en prévention.
Outils :
- Santé psychologique (APSAM)
Des pages sont accessibles pour chacun des RPS. - Les risques psychosociaux, des incontournables de la prévention (ASSTSAS)
Voir notamment le tableau Exemples d'éléments à observer et pistes d'action pour différents RPS. - Risques psychosociaux. 9 conseils pour agir au quotidien (INRS)
- Annexe 3 – Identification des solutions et l’Annexe 4 – Plan d’action du Guide pour une démarche stratégique de prévention des problèmes de santé psychologique au travail (CGSST et IRSST)
- Exemple de plan d’action – Santé psychologique (APSSAP)
4. Suivi, contrôle et évaluation
Le suivi, le contrôle et l’évaluation des mesures implantées et des activités réalisées fournissent la rétroaction nécessaire pour s’assurer que les objectifs sont atteints et que les résultats obtenus sont ceux désirés. Cette étape permet de savoir si des ajustements sont nécessaires et s’il peut être opportun d’étendre des mesures à plus grande échelle (ex. : au-delà de l’équipe ciblée).
Parmi les éléments qui peuvent être évalués :
- La mise en place des activités selon les échéanciers prévus
- Les résultats à court terme (ex. : satisfaction à l’égard d’une formation reçue)
- Les impacts sur les facteurs psychosociaux (réduction des RPS ou amélioration des facteurs de protection) ainsi que sur les indicateurs initialement considérés (ex. : taux d’absentéisme lié aux problèmes de santé psychologique)
Outils :
- Norme CAN/CSA-Z1003-13/BNQ 9700-803 Santé et sécurité psychologiques en milieu de travail : prévention, promotion et lignes directrices pour une mise en œuvre par étapes (Groupe CSA et Bureau de normalisation du Québec)
Cette norme est d’application volontaire et s’adresse à tous les milieux de travail qui désirent prévenir les problèmes de santé psychologique. - Norme CAN/BNQ 9700-800 Prévention, promotion et pratiques organisationnelles favorables à la santé et au mieux-être en milieu de travail (norme Entreprise en santé)
Cette norme vise le maintien et l'amélioration durable de l'état de santé des personnes. Elle identifie les interventions et les mesures à mettre en place dans les milieux de travail pour favoriser l'acquisition de saines habitudes de vie par les employés et le maintien d'un milieu de travail favorable à la santé.
- Les articles Risques psychosociaux du travail : outils pratiques et partage d’expérience (parties 1 et 2) (Centre patronal SST, Convergence SST, vol. 38, no 2, automne 2022, p. 17-23)
Voir particulièrement le Tableau 1. Les 6 principaux facteurs de RPS : conséquences, situations à surveiller et protection (p. 19). - La série de vidéos Pour les milieux de travail (Santé publique Ottawa)
- L’étude Les déterminants de la détresse psychologique élevée liée au travail : résultats de l’Enquête québécoise sur la santé de la population, 2014-2015 (INSPQ)
- Santé psychologique au travail – quelques questions fréquentes (Global-Watch)
- La page Santé mentale et travail (Mouvement santé mentale Québec)
- La page Santé mentale au travail (CCHST)